La charte de Milan

Une feuille de route alimentaire déjà signée par plus de 200 villes dans le monde. À qui le tour ? Par Alain Bradfer

© Fizkes

Il fallait un acte consécratoire pour conclure l’exposition universelle de Milan de 2015, qui soit conforme à son thème, « nourrir la planète, énergie pour la vie ». Cet acte a pris l’apparence modeste d’un document apporté par José Graziano da Silva, directeur de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (la FAO) résumant en quelques feuillets les engagements à prendre autant par les villes que par les entreprises de l’agroalimentaire pour mettre un terme à la dénutrition ou à la malnutrition. C’est ainsi qu’est née la Charte de Milan, signée à l’origine par 47 villes du monde qui se retrouvent à un peu plus de 200 six ans plus tard. Les engagements placent sur un pied d’égalité les enjeux climatiques et le développement humain en s’efforçant de ne pas les dissocier.

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