La méthode se veut rapide et inclusive, consultation écrite des associations d’élus, des exécutifs régionaux et départementaux, des présidents des assemblées, avant un texte soumis au Parlement. La cible est pour l’essentiel la santé et offre de soins de proximité, la politique environnementale, l’urbanisme et logement, les transports et mobilité, la culture, le tourisme, le sport. Le discours assume la critique du millefeuille qui dilue les responsabilités et renchérit les coûts avec l’idée que, lorsque l’on sait qui décide, on sait à qui demander des comptes. Il s’accompagne d’un signal aux maires, reconnaissance de leur rôle, conditions d’exercice, et d’un appel au Sénat, chambre des territoires, pour être le moteur du débat. L’objectif politique est double, produire une réforme lisible avant les municipales et restaurer un minimum de confiance entre l’État et les collectivités après des années marquées par des transferts de charges mal compensés et la perte de leviers fiscaux.
Cette ambition se heurte toutefois à des limites structurelles. Clarifier qui fait quoi implique d’arbitrer entre des blocs institutionnels stabilisés et des chaînes de compétences imbriquées.
En santé, l’État régule et finance à travers l’ONDAM et les ARS, les régions...







