Qu’il semble loin le temps de la COP 21 et de l’accord de Paris de 2015 ! Pour mémoire, il prévoyait de limiter la hausse moyenne des températures à l’échelle de la planète à 1,5 °C à la fin du siècle par rapport à l’époque préindustrielle. Moins de dix ans plus tard, les experts du GIEC envisagent une hausse de 3 °C de la température mondiale. Il s’agit d’une moyenne : comme toutes les parties de la surface du globe ne subiront pas le même impact, les océans se réchauffant moins vite que les continents. L’hypothèse la plus probable pour la France est une température moyenne en hausse de 4° d’ici à 2100.
En 2100, Marseille aurait le même climat que Séville aujourd’hui, Lyon celui de Rome…
Marseille aurait alors le même climat que Séville aujourd’hui, Lyon celui de Rome, Paris celui de Montpellier ou encore Lille celui de Bilbao. Si hier, on comptait essentiellement sur la lutte contre les émissions de gaz à effet de serre, sur la décarbonation des activités humaines et sur la fin des énergies fossiles pour enrayer la machine, il y a désormais urgence à s’adapter.
Atténuation et adaptation
Ainsi, nous passons d’une stratégie visant à atténuer tout ce qui contribue au dérèglement climatique, à une stratégie combinant atténuation et adaptation des...