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Dis-moi quelle forme tu donnes à tes vœux et je te dirai quel élu tu es ! Si certains édiles sont lassés par ce rituel qui ouvre l’année, convaincus de son inutilité ou découragés par le coût qu’il représente, la majorité semble au contraire y être attachée.
« Des élus annulent leurs vœux cette année, en se retranchant derrière les finances des collectivités territoriales, s’étonne Alexandre Carré, directeur de la communication de la ville de Bourgoin-Jallieu (38). Nous, nous ne partageons pas cette analyse : supprimer les vœux du maire, c’est présupposer que ce n’est pas important pour la population. Je pense au contraire que si on ne doit garder qu’un seul événement, c’est celui-ci ! Je dirais même que les vœux de 2025 constituent la cérémonie la plus importante du mandat, car c’est la dernière année où on peut dresser le bilan et tracer des perspectives. »
Pour nombre d’élus, la séquence des vœux est incontournable parce qu’elle coche deux cases : celle de la convivialité et celle du message politique.
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