Couverte de sable ou de galets, très étendue ou plus confinée, bordée de dunes, de roches ou de falaises… La plage continue de nous aimanter, avec ses parasols à perte de vue, les enfants qui bâtissent d’imprenables forteresses ensablées, les baigneurs qui se rafraîchissent en piquant une tête au creux des vagues. Au retour de l’été, la belle saison porte bien son nom dans les communes de la façade maritime. Elle coïncide souvent avec l’arrivée massive de vacanciers qui viennent chercher refuge au bord de l’eau, se ressourcer et s’adonner à d’innombrables loisirs avec la mer pour horizon.
Forte d’un littoral qui s’étend sur 5 500 kilomètres, la France compte près de 2 600 plages, auxquelles on peut ajouter un millier à l’intérieur des terres, au bord des étangs, des lacs ou des cours d’eau. Ces sites balnéaires, que la nature a si souvent bien dessinés, constituent de véritables joyaux pour les communes sur lesquelles elles se trouvent. « Indéniablement, on peut considérer que c’est un atout de disposer d’une plage, assure Ghislain Fenouil, responsable national du label Pavillon bleu au sein de l’association Teragir. Si la France est l’un des pays les plus touristiques au monde en termes de fréquentation, elle le doit aussi, en bonne partie, à ses plages. Un quart des nuitées touristiques sont, en effet, recensées sur le littoral. La crise sanitaire a encore accentué le phénomène avec cette idée de revenir à la nature, de partir moins loin de chez soi, qui a orienté encore davantage les touristes vers les sites balnéaires. »
Une plage, ce n’est pas seulement un lieu de baignade : c’est une carte postale vivante du territoire, un marqueur d’identité, un levier économique et un facteur d’attractivité déterminant
Alain Blanchard, délégué général de l’Association nationale des élus des littoraux
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