En région Sud, des villes amies des animaux

C’était un engagement de campagne convenu avec Jean-Marc Governatori (président de l’Office régional environnemental, NDLR) qui s’inscrit dans un programme de propositions et d’actions, afin d’aider les communes qui s’engagent pour le bien-être et le respect de l’animal. » Renaud Muselier, président de la région Sud, a annoncé le lancement d’un label Ville amie des animaux à l’occasion de la Journée mondiale des animaux, le 4 octobre dernier. Dans la foulée, le Conseil régional a adopté cette proposition.

En région Sud, ce label vient compléter le Plan d’accompagnement pour les associations qui recueillent, soignent et replacent des animaux de compagnie et des équidés. Ce plan, adopté par la région en décembre 2021, a attribué une enveloppe de 500 000 euros aux associations.

Abandons en augmentation

Le label Ville amie des animaux s’articule autour de deux priorités. Les communes retenues s’engagent à améliorer leur espace public via des parcs à chiens, des abris pour chats errants ou encore des actions de sensibilisation au bien-être animal. Elles s’engagent d’autre part à faciliter la vie du citoyen avec son animal, en valorisant le rôle des chiens d’assistance pour les personnes en situation de handicap, en soutenant des initiatives de prise en charge, et l’accueil temporaire des animaux de compagnie des personnes hospitalisées ou en détention. Le label incite également les villes à mettre en place une garde à cheval pour policiers municipaux.

Pour obtenir ce label, les communes candidates doivent remplir un questionnaire qui permet d’évaluer les actions menées en faveur des animaux de compagnie et des équidés sur leur territoire. En région Sud, plus d’une personne sur deux possède au minimum un animal de compagnie. En parallèle, le nombre d’abandons est en perpétuelle augmentation, et les associations de protection des animaux peinent à mener à bien leur mission. 100 000 animaux sont abandonnés chaque année sur toute la France. Et sur l’été 2022, la Société protectrice des animaux (SPA) a fait état d’une hausse de 11 % par rapport à 2021.

Caroline BAGUR