— L’expérience de la pandémie est-elle à l’origine de la candidature de Bourges ?
Yann Galut : La pandémie a renforcé notre discours quand nombre d’habitants des métropoles ont souhaité s’installer dans la ruralité, dans des villes à taille humaine. Bourges a 65 000 habitants, de l’immobilier, beaucoup de verdure, la campagne est à cinq minutes du centre-ville, le contact et la proximité sont privilégiés et il n’y a pas les embouteillages des métropoles. C’est une ville où il fait bon vivre.
Mais la candidature vient d’un peu plus loin. En 2016, conseiller départemental, je réfléchissais à la façon de réveiller Bourges par la culture pour vivre ensemble. En 2017, j’avais proposé au maire de se saisir de l’idée pour porter la candidature de Bourges, il avait refusé. Mon sentiment pendant la campagne électorale qui a suivi, donc avant le Covid, c’était que la culture pouvait être à nouveau un levier de développement culturel, social, économique. Dès septembre 2020, Bourges a été candidate.
— Dans cette période d’incertitude et de difficultés économiques, quels arguments justifient l’intérêt d’investir dans la culture ?
Y. G. : C’est un combat...