Le Tarn fait mieux que résister : il place la culture au premier plan des préoccupations et mise sur l'irrigation de l'ensemble du territoire, dès l'école maternelle.
La capitale de la côte fleurie affirme sa vocation culturelle avec 6 millions de budget pour la culture et un équipement phare ouvert à tous les publics, les Franciscaines.
Les Hauts-de-France sont l'une des rares régions à augmenter le budget de la culture de 2,7 %, pour le passer de 114 à 116,5 millions d’euros.
Si elle n'a pas accédé au titre de Capitale européenne de la culture 2028, la ville aux cent clochers a su en conserver la dynamique avec des fonds supplémentaires et des initiatives nouvelles.
À l’heure où le budget du ministère de la Culture se voit allouer 0,8 % de celui de l’État, Bourges et ses 65 000 habitants affichent effrontément ses 16 % sur un total de 100 millions d’euros.
Sous les projecteurs, le budget du ministère de la Culture brille.
Mais en coulisses, les collectivités locales, piliers du financement culturel,
sont contraintes de sabrer leurs crédits. Ce mouvement, amorcé dans plusieurs régions et départements, menace non seulement la vitalité artistique du pays, mais aussi le lien social et l’accès à la culture pour tous. Pourtant, certains territoires résistent et font le choix d’investir dans la culture comme levier d’émancipation et de cohésion. Enquête sur une fracture culturelle qui interroge la promesse républicaine à l’heure où débutent les festivals d’été.
De l'infortune de l'eau en Guadeloupe au poison chlordécone en Martinique en passant par le fragment équatorial guyanais jusqu'au parent pauvre de Mayotte, coup de projecteur sur des territoires singuliers qui cherchent des solutions pour l'avenir.
Les territoires ultramarins font face à des défis sociaux, économiques, politiques et écologiques colossaux. Dans un contexte de vie chère, de chômage endémique, d'ébullition sociale quasi-permanente et d'héritage colonial, dont certains vestiges demeurent, ils sont en quête de solutions inédites dont ils souhaitent avoir la maîtrise. C'est le cas à la Réunion où les acteurs locaux prônent un « réveil des consciences » avec une méthode et un plan pour l'avenir. Guadeloupe, Martinique, Mayotte, Guyane… Voyage dans ces terres françaises au-delà des mers.
Dijon-Métropole a mené avec l’INRAE l’expérience « Chouette Cantine » qui apprend aux enfants à manger des aliments bons pour leur santé et pour la planète. Entretien avec la directrice scientifique du projet « Dijon, Alimentation durable 2030 ».
Circuits courts, bio, achats de fermes, régie… Loi EGalim et attentes nouvelles de la population obligent, la restauration scolaire se met au goût du jour. Petit tour des nouvelles pratiques et des défis qui attendent les collectivités.
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