DOSSIER

JEUNES : CE QUI POURRAIT LES RAMENER AUX URNES

La rédaction
La rédaction
Publié le 7 décembre 2021
Si la jeunesse du XXI ème siècle ne croit plus en la politique pour changer la vie, son engagement ne se dément pas, mais priorité est donnée aux actions locales, souvent en relation avec l’environnement. Sécession politique durable, ou passagère ? Nous avons interrogé les jeunes dans un grand reportage, au travers d’un sondage et nous sommes allés voir ce qui se passait ailleurs en Europe… Quelques pistes se dégagent pour réconcilier la jeunesse et la politique.

 

TOUS LES ARTICLES DU DOSSIER :

570x841 - Europe article

La banque européenne d’investissement : une opportunité peu connue des collectivités locales …

Créée en 1958, la Banque européenne d’investissement (BEI) finance les projets correspondant aux objectifs de l’Union européenne. La plus grande banque publique au monde accompagne les entreprises mais aussi, et c’est moins connu, les collectivités dans leurs projets d’infrastructures publiques. Entretien avec Grégoire Chauvière Le Drian, responsable du bureau parisien.

Read More »
bitume vert

Le bitume vert fait son chemin

Qu’ils s’appellent Recytal, Biophalt (chez Eiffage) ou Vegeroad (chez Colas), ils recyclent 30 à 100 % du produit de rabotage des chaussées en réfection, aggloméré avec un liant végétal plutôt que du bitume issu du pétrole, et reposé au sol. Dans la plupart des cas, sur le chantier même, en faisant l’économie des norias de camions.

Bourges aurait pu bâtir sa candidature sur sa renommée passée, comme plusieurs concurrentes l’ont fait. Elle fut capitale royale, possède un patrimoine historique conséquent avec une des plus belles cathédrales de France, un centre-ville avec 400 maisons à colombages, des marais remarquables. Elle accueille la plus ancienne maison de la culture, créée en 1963 et inaugurée par André Malraux. Elle est connue grâce à son festival de dimension nationale, le Printemps de Bourges, qui attire chaque année 200 000 personnes dont 50 000 festivaliers âgés, pour 91 % d’entre eux, de moins de 35 ans. Mais elle ne s’est pas contentée de ses atouts antérieurs, elle a bâti un projet culturel totalement inédit qui a pour objet de relancer la ville, de perdurer dans le temps et même de servir de modèle à d’autres villes moyennes.

...
Read More »

Selon l’INSEE, un tiers des personnes en activité résident dans une commune rurale et plus de la moitié d’entre elles travaillent dans une zone urbaine. Cette moitié, sans accès à des transports en commun, effectue quotidiennement un parcours de 13 kilomètres pour se rendre au travail. Cette part de la population totalisait 200 millions de kilomètres/jour en 1999. Elle aligne dix ans plus tard 320 millions...

Read More »
Bourges 2028

BOURGES 2028, quand la culture réveille une ville moyenne

Elle a beau être au centre de la France, elle n’était plus au centre des attentions. Bourges connaît les difficultés de nombre de villes moyennes : une démographie en baisse, un centre-ville en berne, des unités hospitalières menacées et une gare qui n’est pas desservie par le TGV. L’équipe municipale élue en 2020 cherche à renverser la tendance et a fait pour cela un choix singulier. Bourges a misé sur la culture, « levier pour vivre ensemble », selon son maire Yann Galut. Elle s’est portée candidate pour être désignée capitale européenne de la culture en 2028, quand ce sera au tour de la France de porter le label. Face à des challengers déjà bien dotés en institutions et manifestations culturelles, comme Montpellier, Rouen et Clermont-Ferrand, ses chances semblaient faibles. Les dernières lauréates françaises, Lille en 2004 ou Marseille en 2013, sont des métropoles de grande notoriété.

Et pourtant c’est Bourges qui l’a emporté. C’est que les temps ont changé. En France, les villes moyennes ont longtemps été les parents pauvres des politiques publiques d’aménagement. Elles sont revenues récemment sur le devant de la scène. La crise sanitaire a renouvelé l’intérêt public pour leur vie calme où l’on ignore souvent les embouteillages, où l’on prend le temps de vivre en famille, où la nature est proche.

Ambition, sobriété et budget contenu

Bourges aurait pu bâtir sa candidature sur sa renommée passée, comme plusieurs concurrentes l’ont fait. Elle fut capitale royale, possède un patrimoine historique conséquent avec une des plus belles cathédrales de France, un centre-ville avec 400 maisons à colombages, des marais remarquables. Elle accueille la plus ancienne maison de la culture, créée en 1963 et inaugurée par André Malraux. Elle est connue grâce à son festival de dimension nationale, le Printemps de Bourges, qui attire chaque année 200 000 personnes dont 50 000 festivaliers âgés, pour 91 % d’entre eux, de moins de 35 ans. Mais elle ne s’est pas contentée de ses atouts antérieurs, elle a bâti un projet culturel totalement inédit qui a pour objet de relancer la ville, de perdurer dans le temps et même de servir de modèle à d’autres villes moyennes.

...
Read More »

Au dernier décompte effectué en 2020, la France est couverte de pas moins de 2,2 millions de mètres...

Read More »
écologie

ÉCOLOGIE, la route emprunte de nouvelles voies

La route a traversé l’histoire et poursuit son chemin. En pavant, 118 ans avant notre ère, les 780 kilomètres de la voie Domitienne entre l’Italie et la Catalogne, les Romains ont posé les premières bornes d’un réseau qui n’a cessé de s’étendre et de densifier.

Vingt-deux siècles plus tard, la France compte 1,1 million de kilomètres de voies routières, soit le troisième réseau le plus important d’Europe, rapporté à la superficie du pays, après ceux des Pays-Bas et de la Belgique.

Ce qui fit l’une des fiertés de la France au mitan du siècle dernier est aujourd’hui dégradé à près de 50 % selon l’Observatoire des Routes. « Malgré leur image de robustesse, les routes françaises se dégradent, car elles subissent des trafics nombreux et de plus en plus lourds. Ces dégradations sont accentuées par les impacts du changement climatique. En effet, des étés plus chauds et des amplitudes de température plus importantes d’une saison à l’autre tendent à réduire la durée de vie des chaussées et des ouvrages d’art », écrit Yves Krattinger, président de l’Institut des Routes, des Rues et des Infrastructures.

Incontournable en zone rurale et en grande banlieue

Accusée de tous les maux, à commencer par les 82 % des déplacements qu’elle supporte, responsable de 31 % des émissions de gaz à effet de serre (GES) et de son emprise foncière artificialisée, la route est pourtant loin d’avoir perdu la partie dans la concurrence entre les modes de transport. Une réalité statistique s’impose.

Selon l’INSEE, un tiers des personnes en activité résident dans une commune rurale et plus de la moitié d’entre elles travaillent dans une zone urbaine. Cette moitié, sans accès à des transports en commun, effectue quotidiennement un parcours de 13 kilomètres pour se rendre au travail. Cette part de la population totalisait 200 millions de kilomètres/jour en 1999. Elle aligne dix ans plus tard 320 millions...

Read More »
Yann galut

Yann Galut : « J’ai dit au jury :si vous choisissez Bourges,ce sera une révolution »

Le maire de Bourges s’est battu pour faire de sa ville une capitale européenne de la culture. Il nous explique comment une ville à « taille humaine » a pu l’emporter face aux métropoles.

Read More »
Bourges 2028

BOURGES 2028, quand la culture réveille une ville moyenne

Elle a beau être au centre de la France, elle n’était plus au centre des attentions. Bourges connaît les difficultés de nombre de villes moyennes : une démographie en baisse, un centre-ville en berne, des unités hospitalières menacées et une gare qui n’est pas desservie par le TGV. L’équipe municipale élue en 2020 cherche à renverser la tendance et a fait pour cela un choix singulier. Bourges a misé sur la culture, « levier pour vivre ensemble », selon son maire Yann Galut. Elle s’est portée candidate pour être désignée capitale européenne de la culture en 2028, quand ce sera au tour de la France de porter le label. Face à des challengers déjà bien dotés en institutions et manifestations culturelles, comme Montpellier, Rouen et Clermont-Ferrand, ses chances semblaient faibles. Les dernières lauréates françaises, Lille en 2004 ou Marseille en 2013, sont des métropoles de grande notoriété.

Et pourtant c’est Bourges qui l’a emporté. C’est que les temps ont changé. En France, les villes moyennes ont longtemps été les parents pauvres des politiques publiques d’aménagement. Elles sont revenues récemment sur le devant de la scène. La crise sanitaire a renouvelé l’intérêt public pour leur vie calme où l’on ignore souvent les embouteillages, où l’on prend le temps de vivre en famille, où la nature est proche.

Ambition, sobriété et budget contenu

Bourges aurait pu bâtir sa candidature sur sa renommée passée, comme plusieurs concurrentes l’ont fait. Elle fut capitale royale, possède un patrimoine historique conséquent avec une des plus belles cathédrales de France, un centre-ville avec 400 maisons à colombages, des marais remarquables. Elle accueille la plus ancienne maison de la culture, créée en 1963 et inaugurée par André Malraux. Elle est connue grâce à son festival de dimension nationale, le Printemps de Bourges, qui attire chaque année 200 000 personnes dont 50 000 festivaliers âgés, pour 91 % d’entre eux, de moins de 35 ans. Mais elle ne s’est pas contentée de ses atouts antérieurs, elle a bâti un projet culturel totalement inédit qui a pour objet de relancer la ville, de perdurer dans le temps et même de servir de modèle à d’autres villes moyennes.

...
Read More »

Cette pratique que l’on estimait réservée aux voies secondaires à faible trafic a démontré...

Read More »

La logistique attendue au tournant

Les boutiques des centres-villes d’hier ont cédé la place aux entrepôts qui conquièrent les terres agricoles proches des grandes métropoles ou des nœuds autoroutiers, avec la création des voiries pour les desservir.

Au dernier décompte effectué en 2020, la France est couverte de pas moins de 2,2 millions de mètres...

Read More »
écologie

ÉCOLOGIE, la route emprunte de nouvelles voies

La route a traversé l’histoire et poursuit son chemin. En pavant, 118 ans avant notre ère, les 780 kilomètres de la voie Domitienne entre l’Italie et la Catalogne, les Romains ont posé les premières bornes d’un réseau qui n’a cessé de s’étendre et de densifier.

Vingt-deux siècles plus tard, la France compte 1,1 million de kilomètres de voies routières, soit le troisième réseau le plus important d’Europe, rapporté à la superficie du pays, après ceux des Pays-Bas et de la Belgique.

Ce qui fit l’une des fiertés de la France au mitan du siècle dernier est aujourd’hui dégradé à près de 50 % selon l’Observatoire des Routes. « Malgré leur image de robustesse, les routes françaises se dégradent, car elles subissent des trafics nombreux et de plus en plus lourds. Ces dégradations sont accentuées par les impacts du changement climatique. En effet, des étés plus chauds et des amplitudes de température plus importantes d’une saison à l’autre tendent à réduire la durée de vie des chaussées et des ouvrages d’art », écrit Yves Krattinger, président de l’Institut des Routes, des Rues et des Infrastructures.

Incontournable en zone rurale et en grande banlieue

Accusée de tous les maux, à commencer par les 82 % des déplacements qu’elle supporte, responsable de 31 % des émissions de gaz à effet de serre (GES) et de son emprise foncière artificialisée, la route est pourtant loin d’avoir perdu la partie dans la concurrence entre les modes de transport. Une réalité statistique s’impose.

Selon l’INSEE, un tiers des personnes en activité résident dans une commune rurale et plus de la moitié d’entre elles travaillent dans une zone urbaine. Cette moitié, sans accès à des transports en commun, effectue quotidiennement un parcours de 13 kilomètres pour se rendre au travail. Cette part de la population totalisait 200 millions de kilomètres/jour en 1999. Elle aligne dix ans plus tard 320 millions...

Read More »
Yann galut

Yann Galut : « J’ai dit au jury :si vous choisissez Bourges,ce sera une révolution »

Le maire de Bourges s’est battu pour faire de sa ville une capitale européenne de la culture. Il nous explique comment une ville à « taille humaine » a pu l’emporter face aux métropoles.

Read More »
Bourges 2028

BOURGES 2028, quand la culture réveille une ville moyenne

Elle a beau être au centre de la France, elle n’était plus au centre des attentions. Bourges connaît les difficultés de nombre de villes moyennes : une démographie en baisse, un centre-ville en berne, des unités hospitalières menacées et une gare qui n’est pas desservie par le TGV. L’équipe municipale élue en 2020 cherche à renverser la tendance et a fait pour cela un choix singulier. Bourges a misé sur la culture, « levier pour vivre ensemble », selon son maire Yann Galut. Elle s’est portée candidate pour être désignée capitale européenne de la culture en 2028, quand ce sera au tour de la France de porter le label. Face à des challengers déjà bien dotés en institutions et manifestations culturelles, comme Montpellier, Rouen et Clermont-Ferrand, ses chances semblaient faibles. Les dernières lauréates françaises, Lille en 2004 ou Marseille en 2013, sont des métropoles de grande notoriété.

Et pourtant c’est Bourges qui l’a emporté. C’est que les temps ont changé. En France, les villes moyennes ont longtemps été les parents pauvres des politiques publiques d’aménagement. Elles sont revenues récemment sur le devant de la scène. La crise sanitaire a renouvelé l’intérêt public pour leur vie calme où l’on ignore souvent les embouteillages, où l’on prend le temps de vivre en famille, où la nature est proche.

Ambition, sobriété et budget contenu

Bourges aurait pu bâtir sa candidature sur sa renommée passée, comme plusieurs concurrentes l’ont fait. Elle fut capitale royale, possède un patrimoine historique conséquent avec une des plus belles cathédrales de France, un centre-ville avec 400 maisons à colombages, des marais remarquables. Elle accueille la plus ancienne maison de la culture, créée en 1963 et inaugurée par André Malraux. Elle est connue grâce à son festival de dimension nationale, le Printemps de Bourges, qui attire chaque année 200 000 personnes dont 50 000 festivaliers âgés, pour 91 % d’entre eux, de moins de 35 ans. Mais elle ne s’est pas contentée de ses atouts antérieurs, elle a bâti un projet culturel totalement inédit qui a pour objet de relancer la ville, de perdurer dans le temps et même de servir de modèle à d’autres villes moyennes.

...
Read More »
Dans ce dossier

ça peut vous intéresser

débat

Frédéric DURAND, Pierre MAGNETO

Service

Streetco
Streetco
Première application GPS piétonne collaborative

Innovation

bateau musee
Le projet d’un bateau-musée itinérant sillonnant la Méditerranée est l’œuvre de la Fondation Art Explora. Déjà en mer, il sera officiellement inauguré à Marseille en juin. Sa vocation : rapprocher...

Innovation

melbourne podcast
La cité australienne cultive son âme littéraire jusque dans les transports en commun avec des podcasts écrits par des auteurs locaux...

Innovation

campagne contre violence
La communauté de communes d’Ambert Livradois Forez dans le Puy-de-Dôme développe depuis huit ans un réseau pluridisciplinaire pour venir en aide aux femmes victimes de violences. En parallèle, elle mène...

NE PERDEZ PAS L’INSPIRATION,

ABONNEZ-VOUS À LA NEWSLETTER

Votre adresse de messagerie est uniquement utilisée pour vous envoyer les lettres d’information de la société Innomédias. Vous pouvez à tout moment utiliser le lien de désabonnement intégré dans la lettre d’information.
En savoir plus sur la gestion de vos données personnelles et vos droits