Des messages transparents, accessibles, et adaptés à tous. C’est crucial pour qu’un élu et une institution locale entretiennent un lien de confiance avec leurs administrés. Dès lors, que ces concepts deviennent alors incontournables : la sobriété éditoriale et l'écriture claire.
Ces pratiques répondent aux exigences légales, mais aussi aux attentes croissantes des citoyens. Décryptons ces deux piliers de la communication publique moderne.
Alléger et supprimer du contenu
Trop d’info tue l’info. La sobriété éditoriale consiste à réduire au strict nécessaire le contenu communiqué. L’idée est de produire moins de textes, mais des textes mieux ciblés et plus percutants.
Le flux constant d’informations sur les réseaux et dans les médias fait que les citoyens sont saturés, un phénomène que l’on appelle infobésité. Ainsi, si 91 % des Français déclarent un intérêt pour l’information, ils sont 64 % à ressentir une saturation et à se détourner, parfois ou souvent de l’information.
Concrètement, la sobriété éditoriale vise à hiérarchiser l’information, en priorisant ce qui est vraiment utile. Elle cherche à alléger les textes en supprimant tout contenu superflu. Enfin,...