« C’est un projet d’ensemble dans lequel s’est engagée la ville, sans doute le plus complexe et le plus innovant qu’il m’ait été donné de porter », expliquait le 6 mai dernier François Rebsamen, maire de Dijon et président de la métropole, à l’occasion de l’inauguration de la Cité internationale de la gastronomie et du vin
dans sa commune. L’événement était attendu. À la suite de l’inscription du « repas gastronomique des Français » au patrimoine mondial de l’humanité en 2010, le ministère de la Culture avait lancé un appel pour constituer un réseau de cités internationales dédiées à la gastronomie. Des quatre communes retenues en 2013, Paris, Lyon, Tours et Dijon, la capitale bourguignonne a été la première à achever la réalisation de son projet. La Cité internationale de la gastronomie et du vin comprend la création d’un espace consacré aux commerces de bouche et à la restauration, mais aussi de deux écoles de cuisine et de pâtisserie, de l’École des vins de Bourgogne, d’un lieu d’exposition, d’un cinéma et d’un hôtel 4 étoiles.
La Cité a été construite en cœur de ville, sur le site de l’Hôtel-Dieu classé monument historique depuis 2007. C’est aussi l’occasion pour la ville d’aménager la totalité du secteur en écoquartier. De nouveaux bâtiments seront construits en remplacement des anciens. Ils comprendront des logements conventionnés et en accession, des résidences pour seniors, étudiants et touristes et seront raccordés au réseau de chaleur local.