L'école de Blanquefort-sur-Briolance_Montessori © Eugenie Baccot
Sophie Gargowitsch, directrice de l'école de Blanquefort-sur-Briolance et maire de la ville, devant la première école publique Montessori de France. © Eugenie Baccot

L’école publique sauve le village

À Blanquefort-sur-Briolance, village rural du Lot-et-Garonne, l’école publique, menacée par la fermeture d’une classe, a assuré sa survie en se convertissant à une méthode pédagogique alternative. Et le tout avec la bénédiction de l’Éducation nationale. La petite école publique a depuis attiré de nombreuses familles. Récit. Par Ariane Puccini

« Quand j’ai un problème, je vais voir le patron. » En 2013, Sophie Gargowitsch, aujourd’hui maire (sans étiquette) de Blanquefort-sur-Briolance, dans le Lot-et-Garonne, fait face en effet à un gros problème : la fermeture annoncée cinq ans plus tard, en 2018, de la petite section de l’école maternelle de ce village de 470 habitants. « Quand on perd une classe, on sait que cela annonce la mort progressive de l’école », explique l’élue. « Et quand on perd son école, c’est la mort du village, le début d’un exode qu’on ne peut plus contenir. » L’énergique quadragénaire, professeure d’anglais, alors conseillère municipale chargée de la petite enfance, pour qui « sortir les banderoles est inefficace », veut passer à l’action. Elle entraîne avec elle dans la bataille une petite équipe d’enseignants et de parents de ce village rural.

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