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Le Bureau des temps aide les Villes à trouver le bon rythme pour tous

Les politiques temporelles font leur retour dans l'organisation de la vie urbaine.
La rédaction
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Publié le 28 janvier 2021

Foule, impossibilité à monter dans une rame, attente, ultraproximité… L’heure de pointe dans les transports en commun est un problème bien connu des grandes zones urbaines. Il y a quelques années, Rennes en faisait les frais sur sa ligne de métro, le matin. Jusqu’à ce que la Ville ait une idée lumineuse : négocier avec l’université le décalage de l’heure d’arrivée des étudiants. Une réussite : la ligne de métro s’en est trouvée décongestionnée. L’opération date de 2012, mais elle trouve un nouvel écho en pleine pandémie de Covid-19.

Derrière cette opération, le Bureau des temps rennais. Sa mission : prendre en compte la question temporelle dans l’élaboration de la politique de la Ville afin d’améliorer le quotidien des habitants. À partir de données recueillies via des enquêtes de terrain, le Bureau peut par exemple travailler de manière transversale avec les services concernés sur les horaires des agents, ceux d’ouverture des services publics, sur les flux dans les transports ou encore sur la poly-fonctionnalité des bâtiments publics selon les horaires de la journée.

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C’est accessible

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Sous le haut patronage de Dominique Faure, alors ministre des Collectivités territoriales, la journée a rassemblé une multitude d’acteurs, élus de la ville de Marseille, représentants de la Banque des territoires, du Cerema, de France Stratégie, mais aussi d’entreprises privées, comme Engie. En premier lieu, les chiffres parlent d’eux-mêmes : il faut changer d’échelle dans la rénovation énergétique des bâtiments et, pour cela, construire des partenariats innovants. En effet, le secteur tertiaire totalise 17 % des émissions de gaz à effet de serre. Avec plus de 225 000 bâtiments, et un patrimoine immobilier de 300 millions m2, les acteurs locaux sont les premiers concernés par la réduction de la consommation d’énergie de leur parc qui représente un de leurs plus gros postes budgétaires. « Le modèle énergétique de l’immobilier ancien n’est plus viable à moyen terme et la rénovation doit devenir l’enjeu et l’objectif des...

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Indiens Bishnoïs, le peuple écologiste

En France, en 2024, l’arboriste-grimpeur Thomas Brail monte dans les arbres. Il fait une grève de la faim pour s’opposer au tracé de l’autoroute A 69. Voilà 294 ans, les Indiens Bishnoïs ont sacrifié 363 des leurs pour sauver les khejri, les fameux arbres du désert.

En mémoire de ces martyrs du XVIIIe siècle, toute famille achète un arbre par an, et le plante à sa guise

Les Bishnoïs sont membres d’une communauté vishnouite, présente notamment dans le Rajasthan. En 1485, leur gourou, Jambaji, édicte 29 principes pour mener une vie saine et pure. Le but matériel est de vivre en harmonie avec la nature, dans un milieu a priori hostile. Car Jambaji a assisté à des horreurs : une sécheresse de plusieurs années avait rendu la population folle. On tuait les animaux sauvages pour survivre, on abattait tous les arbres. « Si vous voulez vivre, leur dit-il, vous ne tuerez plus d’animaux et n’abattrez plus un seul arbre. Ils méritent votre attention et leur affection ; vous les considérerez comme vos enfants. Si vous acceptez mes règles, vous vous nommerez les “29", les Bishnoïs. », soit Bish pour 20, et Noï pour 9.

Le but de cette religion « écologique » est d’atteindre la connaissance, par une pratique intense de la tolérance et de respect du vivant. Dans ses 29 préceptes, on trouve : employer le bois de chauffage soigneusement nettoyé (pour éviter de brûler des insectes) ; être compatissant envers tous les êtres vivants ; ne pas utiliser de vêtements teints en bleu (le bleu était alors obtenu grâce à l’indigo, un arbre sauvage). Et ne pas détruire...

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