Foule, impossibilité à monter dans une rame, attente, ultraproximité… L’heure de pointe dans les transports en commun est un problème bien connu des grandes zones urbaines. Il y a quelques années, Rennes en faisait les frais sur sa ligne de métro, le matin. Jusqu’à ce que la Ville ait une idée lumineuse : négocier avec l’université le décalage de l’heure d’arrivée des étudiants. Une réussite : la ligne de métro s’en est trouvée décongestionnée. L’opération date de 2012, mais elle trouve un nouvel écho en pleine pandémie de Covid-19.
Derrière cette opération, le Bureau des temps rennais. Sa mission : prendre en compte la question temporelle dans l’élaboration de la politique de la Ville afin d’améliorer le quotidien des habitants. À partir de données recueillies via des enquêtes de terrain, le Bureau peut par exemple travailler de manière transversale avec les services concernés sur les horaires des agents, ceux d’ouverture des services publics, sur les flux dans les transports ou encore sur la poly-fonctionnalité des bâtiments publics selon les horaires de la journée.
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Le bitume vert fait son chemin
Qu’ils s’appellent Recytal, Biophalt (chez Eiffage) ou Vegeroad (chez Colas), ils recyclent 30 à 100 % du produit de rabotage des chaussées en réfection, aggloméré avec un liant végétal plutôt que du bitume issu du pétrole, et reposé au sol. Dans la plupart des cas, sur le chantier même, en faisant l’économie des norias de camions.
Selon l’INSEE, un tiers des personnes en activité résident dans une commune rurale et plus de la moitié d’entre elles travaillent dans une zone urbaine. Cette moitié, sans accès à des transports en commun, effectue quotidiennement un parcours de 13 kilomètres pour se rendre au travail. Cette part de la population totalisait 200 millions de kilomètres/jour en 1999. Elle aligne dix ans plus tard 320 millions...
Au dernier décompte effectué en 2020, la France est couverte de pas moins de 2,2 millions de mètres...