Foule, impossibilité à monter dans une rame, attente, ultraproximité… L’heure de pointe dans les transports en commun est un problème bien connu des grandes zones urbaines. Il y a quelques années, Rennes en faisait les frais sur sa ligne de métro, le matin. Jusqu’à ce que la Ville ait une idée lumineuse : négocier avec l’université le décalage de l’heure d’arrivée des étudiants. Une réussite : la ligne de métro s’en est trouvée décongestionnée. L’opération date de 2012, mais elle trouve un nouvel écho en pleine pandémie de Covid-19.
Derrière cette opération, le Bureau des temps rennais. Sa mission : prendre en compte la question temporelle dans l’élaboration de la politique de la Ville afin d’améliorer le quotidien des habitants. À partir de données recueillies via des enquêtes de terrain, le Bureau peut par exemple travailler de manière transversale avec les services concernés sur les horaires des agents, ceux d’ouverture des services publics, sur les flux dans les transports ou encore sur la poly-fonctionnalité des bâtiments publics selon les horaires de la journée.
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